Pourquoi j’ai disparu ?
Et pourtant, j’ai enregistré et publié 300 épisodes de podcasts d’affilée.
Trois cents.
Je vous devais bien une explication. De plus en plus de personnes me réclament – ou du moins s’inquiètent de ne plus me lire, de ne plus m’entendre, de ne plus remarquer ma présence. Ces messages me touchent profondément, et je vous en remercie. Mais ils me placent aussi face à une réalité un peu triste : j’ai oublié quelque chose.
Ce n’était pas volontaire. Ou plutôt, je ne me suis pas rendu compte que je disparaissais, petit à petit.
Se remettre en question et travailler sur soi, ça fait partie du processus de tout créateur. Je n’y arrive pas toujours, mais je peux comprendre pourquoi certains pensent que j’ai disparu. Mes dernières publications ici datent de plus d’un an. Si une preuve était nécessaire, la voici. Et je plaide coupable.
Mais si je ne m’en suis pas rendu compte moi-même, c’est pour une raison simple : je n’ai jamais cessé d’être actif. J’ai continué à créer, à écrire, à produire. Seulement, en arrêtant de produire uniquement pour moi, j’ai peut-être signé un pacte avec l’ombre. Parce qu’il fallait bien payer les factures, parce que le quotidien a pris le dessus.
300 jours de création… en silence
Comme je l’ai dit, je n’ai pas arrêté de créer. Ce que j’ai oublié de faire, c’est d’en parler. J’ai omis de vous raconter ces contenus que je produis chaque jour, depuis 300 jours.
Trois cents jours que je poursuis une aventure commencée sur un coup de tête, lors d’une discussion avec Mau. Une impulsion qui s’est transformée en thérapie. Que je sois en pleine forme ou complètement à plat, que ma journée se passe bien ou mal, mon podcast est devenu un rituel sacré. Ceux qui m’entourent l’ont bien compris : « Foumi enregistre l’Actu« . Et pour ça, je leur suis infiniment reconnaissant.
J’ai enregistré mon podcast dans des circonstances parfois rocambolesques :
- Dans un bus bondé
- Au milieu d’un atelier de soudure (merci les bruitages gratuits)
- Entre deux rendez-vous express
- Dans le hall d’un hôtel
- Le jour du décès, puis de l’enterrement de mon oncle
- Au beau milieu de la nuit
- Quand j’étais malade, fatigué, débordé
- Le jour où j’ai accidentellement supprimé tous mes épisodes (oui, tous)
- Et même les jours où l’électricité ou Internet décidaient de me compliquer la tâche
Mais j’ai tenu bon. Avec de l’imagination, de la flexibilité et une bonne dose de résilience. Et surtout, grâce à la formidable équipe qui m’entoure et qui facilite mes travaux quotidiens.
Le résultat n’a pas toujours été parfait. Entre les bruits de fond rebelles qui résistent au montage, les épisodes où ma voix est aussi agréable qu’une alarme de voiture, et ceux où j’ai littéralement raté mon mixage… il y a eu des ratés.
L’heure de l’éveil
J’ai fonctionné comme une machine, obstiné à prouver qu’il était possible de faire un podcast d’actualité au Bénin et de trouver son public.
Après 300 épisodes, je pense avoir réussi la première partie du pari.
Quant à la deuxième, j’ai besoin de vous.
Et pour ça, il est temps de sortir de mon hibernation.
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