Nous avons grâce au travail des journalistes de Forbidden Stories pris connaissance d’un espionnage de masse de journalistes, militants et chefs d’Etats, orchestrés par certains gouvernements à travers le monde. J’ai décidé d’y consacrer une petite série de trois articles. L’objectif est de partager mon point de vue sur ce qui s’apparente à une grave atteinte à la liberté d’expression et aux valeurs démocratiques.
Le scandale Pegasus démontre non seulement les limites de la démocratie à l’ère du numérique ainsi que le détournement du numérique pour des fins d’espionnage. Ce scandale répond à certaines craintes que j’évoquais il y a quelques années sur l’apport de l’intelligence artificielle sur la démocratie. Dans le premier billet de la série, je vous propose de découvrir cette opinion que j’ai contextualisé à cette actualité.
Le deuxième constat est que Pegasus représente une menace pour la confidentialité des données numériques. Mais, qui doit-on pointer du doigt : la technologie ou ceux qui s’en servent ? Quelles sont les réelles raisons qui justifient la crainte autour de ce logiciel espion ? J’apporte des éléments de réponses dans le deuxième billet de la trilogie Pegasus.
Qui aurait parié que les Etats Africains ne verseraient pas dans l’espionnage de masse avec le logiciel Pegasus ? Malgré leurs moyens financiers limités ? Ils ne nous ont pas déçu. Toujours dans le pire, jamais dans le meilleur. Fidèles à la tradition de l’espionnage sur le continent, certains Etats Africains se sont permis d’utiliser Pegasus pour espionner. J’essaie de montrer dans le troisième article que l’Afrique est loin d’être épargnée par ce scandale des cibles aux Etats espions.
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