COP26, archétype de la plus grande injustice de l’histoire
Cette histoire est malheureusement inspirée de la réalité. Si vous faites attention, vous reconnaîtrez tous les acteurs, ainsi que la responsabilité de chacun d’eux dans la plus grande injustice de l’Histoire. Qu’est-ce que la COP26 a à voir dans cette affaire ? Je vous propose de lire ou d’écouter l’histoire pour comprendre sa place dans cette injustice.
Elle était rayonnante et généreuse quand ils l’avaient trouvée. C’était une parfaite collaboratrice pour continuer à atteindre tous les objectifs qu’ils avaient pu inventer. Elle les nourrissait. Des fruits, des céréales, de la viande, des poissons, des crustacés… Tout venait d’elle, sans exception. Quand ses arbres ne servaient pas à fabriquer leurs habitats, ils servaient pour le chauffage ou encore pour cuire tous les autres aliments qu’elle leur offrait. En fait, c’était grâce à elle qu’ils vivaient. Et ça, ils ne s’en rendaient parfois même pas compte. Car elle ne le leur rappelait pas. Elle était si généreuse, si riche. Eux, avaient trouvé la parfaite vache à lait qu’ils se faisaient un malin plaisir de traire. Elle, ne semblait pas véritablement en souffrir. N’allez pas croire qu’elle n’avait pas son plan pour disposer de toute sa richesse. Tout était prévu. Ce qu’il fallait manger et comment il fallait le faire, pour que sa richesse puisse les nourrir sur des générations et des générations.
Par contre, ils n’étaient pas patients. Tellement gourmands et insouciants qu’ ils en venaient à se dire : « Elle est si riche, elle ne s’appauvrira jamais. Profitons-en au maximum« . La java qu’ils avaient instaurée dans la consommation de ses richesses ne lui avait pas plu. Pourtant, elle continuait de les nourrir, de les vêtir, de les loger… Mais progressivement, sa richesse commença à diminuer. Elle n’avait plus autant de fruits, autant d’arbres. La viande n’était plus abondante. Les poissons se faisaient de plus en plus rares (alors qu’ils étaient de plus en plus nombreux). Ils ne cessaient de se multiplier et de se reproduire. Elle était la seule sur qui ils pouvaient compter. Ils continuaient donc de consommer sa richesse et l’appauvrissait de plus en plus.
Son état de santé s’est considérablement dégradé à cause de tout ce qu’ils lui faisaient subir. Elle s’était complètement déshydratée, car ils utilisaient l’eau pour tout et n’importe quoi. Le pire, c’est qu’ils la gaspillaient, sans compter qu’ils déversaient leurs déchets dans plusieurs de ses sources d’eau. L’eau, qui était l’une des ressources qu’elle possédait le plus, est devenue rare. Elle n’en avait plus. Du moins, ils ne lui laissaient que celle qui était sale et impropre à la consommation. Ils étaient si cruels qu’ils avaient installé des fours et des usines rien que pour la réchauffer. Résultat, elle a chopé une fièvre. Pas une de ces fièvres qui passe avec un peu de Doliprane, mais une grosse fièvre qui fait extraordinairement peur. Elle avait plus de 40°C de fièvre quasiment toute l’année. Les médecins qu’elle a consulté disent que si rien n’est fait, sa fièvre pourrait augmenter de près de 3°C. Ce diagnostic n’a pas semblé les inquiéter. En même temps, ils continuaient de profiter de ce qui restait de sa richesse, sans qu’elle ne puisse rien dire, ni rien faire. Par contre, sa santé s’amenuisait davantage. Elle était devenue bipolaire.
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Elle a commencé à réagir vraiment bizarrement, et ils subissaient parfois ses crises. Sincèrement, ses crises étaient infernales. Parfois, elle balayait toutes leurs habitations d’un trait avec des rafales de vent ou des tonnes d’eau, dont elle seule avait le secret. Un jour, elle avait même craché du feu. Ils avaient été effrayés par sa colère. Mais, ils n’avaient pas été plus inquiets. De toute façon, il y avait encore des richesses à utiliser et à dilapider. Mais certains d’entre eux avaient quand même eu peur. Ils se sont rendus compte de l’injustice qu’ils lui faisaient subir. Ils se rendaient compte aussi de sa terrible colère, qui se manifestait par ses crises répétées. Ce petit groupe a décidé de la défendre. C’était ses avocats. Ils ont tenté de convaincre les autres, plus nombreux, qu’il fallait commencer à la respecter. L’un des arguments qu’ils utilisaient, était qu’il fallait conserver une partie de ces richesses pour les générations futures. Mais, les autres se moquaient d’eux et leur disaient qu’ils ne se rendaient pas compte de l’immensité de la richesse qu’elle possédait. Et que de toute façon, cette richesse suffirait encore pour longtemps. Ils arguaient même qu’au cas où il n’y en aurait plus, ils pourraient assez rapidement se trouver un autre bienfaiteur dans l’univers.
Ses avocats étaient déçus et se sont rendus compte que leur inconscience était plus immense que les richesses qu’ils étaient en train de piller. Pourtant, ce qu’ils leur demandaient n’était pas si compliqué. Il suffisait de réduire leur train de vie au strict minimum et de faire économie des richesses en question. Il n’était même pas question d’arrêter de les exploiter. Mais, ils n’ont rien voulu comprendre. Une seule solution s’offrait aux avocats : ils n’avaient plus qu’à soumettre l’affaire aux juges. Les juges étaient les seuls que la masse inconsciente et insouciante écoutait. Ou du moins, ils faisaient tout ce que les juges décidaient. Peut être que si les juges étaient convaincus, ils leur intimeraient l’ordre de mieux se comporter avec elle. C’était le dernier espoir des avocats : convaincre les juges, ceux qui décidaient. Les juges avaient déjà remarqué que les avocats tentaient de changer l’opinion publique. Et cela ne leur plaisait pas plus que cela. Ils aimaient eux aussi, vivre et dépenser les ressources sans se soucier du lendemain. Les juges ont tenté de décrédibiliser les avocats en les accusant de folie. Pendant ce temps, elle devenait de plus en plus malade. Il était encore plus difficile de continuer à vivre avec tout ce qu’ils lui faisaient subir. Ses crises devenaient de plus en plus violentes et insupportables. Ses avocats montraient son état aux juges pour essayer de susciter de la compassion pour elle. Ils firent mine d’avoir compris et promirent aux avocats de décider en sa faveur.
Rien n’y fit. Les juges s’étaient moqués d’eux. En fait, ils avaient décidé de la condamner à mort. Leur décision était de continuer à exploiter ses ressources encore plus vite. Et là, je peux vous dire qu’ils s’en sont donné à cœur joie, parce qu’ils avaient maintenant des outils qui leur permettaient de les consommer à une vitesse plus grande. On aurait dit que leur idéal était de la ruiner et de la voir s’éteindre à petit feu. Son état s’empirait et ses avocats devenaient de plus en plus nombreux. Car c’était grave. Ce qu’ils avaient oublié, c’est qu’en la ruinant, ils se ruinaient eux-mêmes. Ils n’auraient plus rien pour se nourrir, se vêtir et s’adonner à tous les plaisirs qu’ils chérissaient tant. Eux, n’avaient rien. Tout ce qu’ils ont, venait d’elle. Ils allaient disparaître en même temps qu’elle. Et ça, ils ne l’avaient pas compris. Les avocats continuaient leur quête et multipliaient les actions pour tenter de changer le verdict des juges. Ces derniers jouaient aux plus malins. Ils décidaient des choses insignifiantes pour elle et qui n’amélioraient pas véritablement son état. À certains moments , les juges prenaient des décisions fortes, mais ne veillaient pas à les appliquer. La situation ne changeait pas. Et, les avocats n’abandonnaient pas.
Ils continuent encore aujourd’hui d’essayer de convaincre les juges de changer les choses. Ces juges leur ont donné un rendez-vous annuel où ils discutent de sa situation, sans pour autant avancer. Cette année, les juges écouteront ses avocats et ses médecins à Glasgow en Écosse. Pourvu qu’ils soient convaincus qu’elle est dans un sale état et qu’il est urgent de la sauver. La sauver reviendrait à nous sauver, nous. Ces juges ont la clé. Ils peuvent décider, s’ils le veulent, de la soigner, de faire baisser sa fièvre ou de l’hydrater correctement. La décision leur appartient. Son destin et le notre est entre leurs mains. Pourvu que ce ne soit pas déjà trop tard.
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